De retour...l'expérience d'un élu municipal de base...
Après des semaines de silences et d'absence, j'ai décidé de reprendre en main mon blog avec un double objectif. Continuer de porter l'espérance d'une alternative crédible à gauche, face au libéralisme et le social-libéralisme, d'une part, et de rendre compte de mon activité d'élu municipal de base.
L'élection de Roland Ries a constitué le point d'orgue des mois d'engagement sur le terrain, il était normal de s'attacher à la construction de l'équipe exécutif, la rencontre avec les services, la mise en place de nouveaux conseils, commissions, régler les questions de représentation et de délégation. Autant de choses faites et qui permettent de se consacrer pleinement à cette nouvelle tâche politique auprès des habitants.
Je n'ai pas l'habitude de développer des ressentis personnels, mais l'expérience neuve que constitue une élection pose de nouvelles questions. Face à une attente immense et diverse des quartiers populaires, il est parfois difficile de cosntruire une réponse cohérente, surtout lorsqu'on sait que le temps des décisions politiques ne coïncide pas forcément avec le temps des attentes des habitants.
Je m'en suis rendu compte lors d'une rencontre avec les habitants de Hautepierre, avec mon ami et Adjoint Serge Oehler. La vivacité des interpellations, le trop plein d'angoisse, le manque de perspective et d'espérance constituaient le fond. Mais j'ai ressenti que le désir de vivre ensemble l'emportait sur les attentes, légitimes, de chacun. Évoquant l'incendie de la piscine, que tous ont condamné, les habitants ont demandé de penser pour la période d'été 2008 à un service de transport vers les autres piscines pour ne pas priver les gamins du quartier (qui ne partent souvent pas en vacance) d'un lieu de loisir.
L'autre élément marquant de la réunion était la question de la jeunesse, peu représentée pourtant dans la salle. S'il existe beaucoup de ressentis, de parti pris, d'incompréhension dans le plus jeune quartier de Strasbourg (sur les attroupements de jeunes, sur les courses de moto, sur les incivilités, sur le trafic supposé et l'économie souterraine), tous s'accordaient pour dire que la jeunesse est non unn handicap mais une chance pour ce quartier et j'ai tenu à souligner que la stigmatisation ne faisait que renforcer le rejet (sans être toujours entendu par des habitants parfois désabusés). Nous avons ensuite exposé avec Serge le projet de l'association Bienvenue à l'Est qui veut organiser un accueil jeunes adultes dans les locaux de "studio Hautepierre" derrière le Gallet. Les choses avancent lentement mais l'initiative des jeunes est remarquable et j'espère leur apporter rapidement les éléments de réponses pour une ouverture complète d'ici quelques mois.
Cette réunion me fait penser que la question de la démocratie locale, portée par Roland Ries reste d'une centralité intacte. La mise en place des conseils de quartiers se feront d'ici la rentrée, nous devons être à la hauteur des espoirs que nous avons suscités.
Ces premières semaines me font réaliser que la politique est avant tout la confrontation des convictions avec le réel, au service des citoyens. Ce n'est pas toujours chose facile mais rendre visible, lisible et réelle une véritable politique municipale de gauche est enthousiasmant. Garder pour boussole les convictions profondément ancrée à gauche, pour horizon la solidarité, le partage, le bien public ce sont les défis que nous devons relever. J'y prendrai une part active.
L'élection de Roland Ries a constitué le point d'orgue des mois d'engagement sur le terrain, il était normal de s'attacher à la construction de l'équipe exécutif, la rencontre avec les services, la mise en place de nouveaux conseils, commissions, régler les questions de représentation et de délégation. Autant de choses faites et qui permettent de se consacrer pleinement à cette nouvelle tâche politique auprès des habitants.
Je n'ai pas l'habitude de développer des ressentis personnels, mais l'expérience neuve que constitue une élection pose de nouvelles questions. Face à une attente immense et diverse des quartiers populaires, il est parfois difficile de cosntruire une réponse cohérente, surtout lorsqu'on sait que le temps des décisions politiques ne coïncide pas forcément avec le temps des attentes des habitants.
Je m'en suis rendu compte lors d'une rencontre avec les habitants de Hautepierre, avec mon ami et Adjoint Serge Oehler. La vivacité des interpellations, le trop plein d'angoisse, le manque de perspective et d'espérance constituaient le fond. Mais j'ai ressenti que le désir de vivre ensemble l'emportait sur les attentes, légitimes, de chacun. Évoquant l'incendie de la piscine, que tous ont condamné, les habitants ont demandé de penser pour la période d'été 2008 à un service de transport vers les autres piscines pour ne pas priver les gamins du quartier (qui ne partent souvent pas en vacance) d'un lieu de loisir.
L'autre élément marquant de la réunion était la question de la jeunesse, peu représentée pourtant dans la salle. S'il existe beaucoup de ressentis, de parti pris, d'incompréhension dans le plus jeune quartier de Strasbourg (sur les attroupements de jeunes, sur les courses de moto, sur les incivilités, sur le trafic supposé et l'économie souterraine), tous s'accordaient pour dire que la jeunesse est non unn handicap mais une chance pour ce quartier et j'ai tenu à souligner que la stigmatisation ne faisait que renforcer le rejet (sans être toujours entendu par des habitants parfois désabusés). Nous avons ensuite exposé avec Serge le projet de l'association Bienvenue à l'Est qui veut organiser un accueil jeunes adultes dans les locaux de "studio Hautepierre" derrière le Gallet. Les choses avancent lentement mais l'initiative des jeunes est remarquable et j'espère leur apporter rapidement les éléments de réponses pour une ouverture complète d'ici quelques mois.
Cette réunion me fait penser que la question de la démocratie locale, portée par Roland Ries reste d'une centralité intacte. La mise en place des conseils de quartiers se feront d'ici la rentrée, nous devons être à la hauteur des espoirs que nous avons suscités.
Ces premières semaines me font réaliser que la politique est avant tout la confrontation des convictions avec le réel, au service des citoyens. Ce n'est pas toujours chose facile mais rendre visible, lisible et réelle une véritable politique municipale de gauche est enthousiasmant. Garder pour boussole les convictions profondément ancrée à gauche, pour horizon la solidarité, le partage, le bien public ce sont les défis que nous devons relever. J'y prendrai une part active.