Intervention au conseil municipal de Strasbourg - 11 février 2013

Publié le par Syamak AGHA BABAEI

Intervention sur la concertation du projet Wacken - Europe

Quartier d’affaires International

Lundi 11 février 2013

Monsieur le premier adjoint,

J’ai bien écouté les propos de mes collègues et cela me déconcerte.

J’ai longtemps cherché ce qui caractérise la nature profonde des propos tenus par la droite strasbourgeoise.  J’ai bien compris la mine attristé de Robert Grossmann, que l’abandon du projet à Eckbolsheim vous a profondément blessé.

C’est d’ailleurs lorsque nous sommes touchés dans nos convictions profondes, que cela nous blesse.

Car c’est de cela qu’il s’agit d’une divergence de conviction sur le modèle de développement urbain.

Vous préférez situer le centre d’exposition en périphérie urbaine, contribuant ainsi à l’étalement urbain, allant à contresens de l’histoire,

C’est aussi d’une divergence de méthode. Oui nous avons fait le choix de concertation. D’ailleurs et rendons hommage à Robert Herrmann qui a été aux manettes dans ce choix de concertations.

Là où vous avanciez vos dogmes, sans vous soucier de la parole et de l’avis populaire, nous organisons la concertation, plus de 3000 réunions.

Si je me souviens bien vous écoutiez tellement bien la population de Strasbourg que vous vous êtes exposés à des recours.

 Alors questions de Légalité, M. Grossmann, avec tout le respect que j’ai pour vous, vous repasserez. Je conviens que vous n’étiez pas seul aux manettes et que Madame Keller ait pu vous faire détourner du droit chemin.

Je comprends aussi que les uns et les autres cherchent à défendre leur propre quartier, y compris des quartiers résidentiels à haut revenu, qu’il faut défendre, mais mener une politique urbaine est de penser à l’intérêt général, l’intérêt général n’est pas de permettre aux 4X4 de circuler partout mais de situer le centre d’exposition au cœur de la ville et donc accessible à tous. Voilà où se situe la question de modernité.

Et puis il y a l’odeur nauséabonde de la rumeur distillée de manière pernicieuse sur une collusion avec les entreprises de BTP. Voyez vous mes collègues de la droite strasbourgeoise, ces mêmes multinationales que vous avez cajolé durant cinq ans avec votre politique fiscale à leur avantage, et qui se plaignent des réajustements de justice social opéré par la gauche.

 

Alors de grâce, soit vous avez des éléments délictueux et il vous appartient de les donner à la justice, soit revenez dans un débat politique en montrant les lignes de divergences, tel que Robert Grossmann l’a fait.

 

Pour conclure, ce qui nous caractérise est d’allier une politique économique forte et volontariste, assise sur une vision d’avenir avec centre d’exposition au cœur de la ville un centre d’exposition innovant, qui contribue au rayonnement de la Ville de Strasbourg. Mais aussi un projet revu à la hauteur des attentes des Strasbourgeois, notamment avec des logements sociaux. Et oui notre différence c’est toujours accompagner le rayonnement de notre à l’aide de nos concitoyens dans leur vie quotidienne.

 

Et nous revendiquons une méthode : la coproduction des politiques urbaines, dont j’entends qu’elle vous déplaise. Mais laissons là, les strasbourgeois en être les juges !

 

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